Rome a chaud....

...et suinte sa chaleur par toutes les pierres, par toutes les ruelles, par toutes les odeurs, il fait chaud, c'est terrible.
Asghania regarde ses ingrédients, les poses et sort de sa crypte, il lui faut de l’air….aussi étouffant soit-il, elle a besoin de respirer un peu.
Elle sait qu’au repaire des Memento Mori, elle trouvera l’accueil dont elle a besoin, les visages familiers qu’elle apprécie

Elle se pose délicatement dans un fauteuil, remonte les bretelles de sa robe et commence à se rafraichir de son cocktails en attendant….

Une odeur se répend et perce la moiteur ambiante.
Une odeur extrèmement rafraichissante.

Zous la suit, la remonte et appreçoit Asghania, une coupe à la main, sirotant un breuvage dont le parfum suffit a envouter.

_Je suis heureux de te voir Asgahnia, s'il te reste un peu de tes breuvages si rafraichissant, tu serais une perle.
Cela vaut bien le coup de se poser une petite heure si cela nous permet de repartir de plus belle après.

Sirotant ce merveilleux breuvage, Zous se dit en lui même:
_Et dire qu'elle s'est cru inutile à la sodalitas ...

Eldren flânait dans les rues. Il revenait de sa méditation quotidienne mais n'avait pu évacuer cette lourdeur de plomb qui, de l'air ambiant, s'était infiltrée dans ses muscles, sa peau, ses os.
Il avait besoin de fraîcheur .. et qui mieux que sa chère colloc et ses non moins chers cocktails pour cela?

Chemin faisant, il tomba -et le hasard fait bien les choses- sur Zous et Ashgania, qui se délassaient en sirotant quelque breuvage aux arômes légers et subtils..

Ave mes amis .. puis-je me joindre à vous?

Sans attendre la réponse, il s'assit en leur compagnie, pris un verre, but une longue gorgée, et leur dit avec un grand sourire:


Il ne manquerait que quelques graines grillées et autres apéritifs pour être en Eden... [/i]

Elle fut ravie que la moiteur et la lourdeur de Rome fasse sortir de chez eux quelques visages familiers, quelques amis, quelques âmes prêtent à se regrouper autour d'un rien, autour d'un peu de fraîcheur.

Elle n'entendit pas très bien ce qu'avait marmonné son princeps mais rien qu'à la vue de ses yeux moqueurs elle s'en doutait rien qu'un peu.
Tout sourire et reconnaissance, elle tendit à Zous un breuvage rosé avec quelques lueurs dorée à la surface.

- Tiens, je pense que cela aura au moins l'effet d'atténuer la pression de cette torride chaleur.

Elle leva son verre pour trinquer quand elle vit....Hummmm douce vue....son très, très cher coloc.

morgnatus ses sacs de toiles dans les mains, son petit baluchon en toile carré se baladait dans les rues de rome. Ou plutot il déménagé....

La chaleur, un ennemi de la marche, un ennemi des sorcier dans leur toge. Il leva la tete et constat le soleil jaune comme le jaune d'un oeuf.....oui il faut avouer qu'il en raffole..facile a préparer et surtout facile et rapide a trouver...

Mais nous nous eloignons de cette découverte que va faire morgnatus....Il vit un peu plus loin ou plutot entendu des bruit, des mots, des sons qu'il reconnaissaient...les voix lui étaient familieres....

Une vois divine, douce, tendre, une voie qu'il aime et qu'il aimerait toujours avoir pres de lui...puis une deuxieme, calme inspirant le respect en enfin une troisieme qu'il ne connaissait pas trop mais qu'il avait entendu dans la crypte de la plus belle femme de rome...

Alors Il entra dans cette taverne....

"Ave amis sodalitas......comment va? il fait chaud n'est ce pas?"

Morgnatus prit un tabouret et s'assit avec ses collegues a la table....

"y a quoi de désaltérant ici?"

Il fit un grand sourir a chacun et plus prononcé pour la seule femme présente....

- Quoi de refraîchissant ? A toi de voir parmi les petites merveilles qui sont servies ici. Mais je crois bien que du fait de cette chameur, tu trouveras tout très désaltérant....mais fais attention au soleil qui t'attend sourniosement dehors.

Asghania bu d'un trait le breuvage aigre qui lui vrilla la gorge comme autant de lames aiguisées. De cette sensation désagréable naquit une douce et violent sensation dans sa tête, son coeur et son corps.
La violence du breuvage lui permit d'oublier, l'espace de fugaces instants, la compléxité de sa situation, de son tourment.